Le procès de Julian Assange, symbole de la liberté d'informer ?
Coauteur de "Dans la tête de Julian Assange" avec Olivier Tesquet, le journaliste Guillaume Ledit met en lumière l'enjeu majeur que représente le rôle complexe d'un Julian Assange dans l'information.
Julian Assange est devenu le symbole des lanceurs d'alerte. Son extradition vers les États-Unis est discutée par la justice britannique depuis lundi 24 février. Dans le livre Dans la tête de Julian Assange qu'il a écrit avec Olivier Tesquet, Guillaume Ledit revient sur le passé de l'Australien. "Il a déjà un amour pour le hacking, pour l'exploration de réseaux informatiques dans lesquels normalement il ne devrait pas rentrer. À partir du moment où il lance Wikileaks en 2006, cette traque continue et il développe une forme de philosophie du risque et un jusqu'au-boutisme qui va le mener là où il est actuellement", décrit-il.
Protéger les informateurs à tout prix
Au moment où il fonde Wikileaks, Julian Assange a conscience des pressions qui vont peser sur les lanceurs d'alerte. "Sur les sources, il tenait vraiment à les protéger puisque Wikileaks est fait pour que personne ne puisse remonter à la source. Le site est lui-même construit pour que même Julian Assange ne sache pas qui est la source derrière", explique Guillaume Ledit.
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