Affaire Neyret : le chef de la PJ de Grenoble mis en examen et laissé libre
Combien de têtes tomberont dans cette affaire ?
_ Aujourd'hui, c'est au tour du chef de l'antenne grenobloise de la PJ d'être mis en examen (et laissé libre) pour "détournement de scellés" et "vol".
Les enquêteurs soupçonnent en fait Christophe Gavat d'avoir récupéré de la résine de cannabis pour rémunérer un informateur. Une action qu'il aurait mené à la demande du numéro deux de la PJ de Lyon, Michel Neyret, lui même mis en examen et écroué hier (notamment pour corruption, trafic d'influence, association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, détournement de biens et violation de secret professionnel).
Trois autres policiers mis en cause dans cette affaire devaient être présentés aux juges cet après-midi. Il s'agit du patron de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), de l'adjoint du chef de l'antenne de grenobloise et d'un membre de la brigade des stupéfiants.
Autre conséquence de cette affaire : la mutation prochaine du numéro un de la PJ de Lyon (et donc supérieur hiérarchiques de Michel Neyret), Claude Catto. "Je m'en vais. Dans 15 jours, je suis parti", a-t-il annoncé aujourd'hui. Claude Catto qualifie ce départ de "normal", et assure qu'il ne s'agit pas d'une "sanction", rappelant qu'il n'est pas impliqué dans cette affaire. Et cela vaut mieux, sachant qu'il va être muté à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la "police des polices").
Clara Beaudoux, avec agences
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