Un vaste contrôle sur le point de s'achever : les casiers judiciaires d'un million d'enseignants et personnel de l'éducation nationale ont été vérifiés. Parmi eux, 26 présentent des condamnations impliquant des enfants. Des condamnations pour atteintes sexuelles, violences sur mineurs, détention d'images à caractère pédopornographique : des actes commis en dehors de l'école. Une loi adoptée pour améliorer la communication entre la justice et l'éducation nationale À l'origine du contrôle : l'affaire de Villefontaine (Auverge-Rhone-Alpes). En 2015, un directeur d'école maternelle est mis en examen pour des viols sur ses jeunes élèves. Or, il avait été condamné en 2008 à six mois de prison avec sursis pour recel d'images pédopornographiques. À la suite de cette affaire, une loi a été adoptée pour améliorer la communication entre la justice et l'Education nationale. Des mesures approuvées par ce responsable de parents d'élèves, qui appelle à la plus grande vigilance. Cette fédération de parents d'élèves demande aussi que ces mesures de contrôle soient étendues aux associations sportives.