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Adolescente tuée à Perpignan : le petit ami de la victime mis en examen pour assassinat

Le corps d'Erika, 17 ans, avait été retrouvé lardé de coups de couteau et égorgé dans un parc de la ville. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La police municipale, le 26 août 2015, près du parc Maillol à Perpignan où le corps de la jeune Erika a été retrouvé. (RAYMOND ROIG / AFP)

Le corps d'Erika, 17 ans, avait été retrouvé égorgé et lardé de coups de couteau dans un parc de la ville. Son petit ami, prénommé Kader Djidel, a été mis en examen jeudi 27 août au soir "pour assassinat et écroué", a annoncé son avocat Fabien Large à sa sortie du tribunal. Le jeune bachelier de 18 ans "est terrassé par ses émotions", a commenté l'avocat.

Deux autres jeunes gens qui avaient été entendus dans cette affaire ont été mis en examen pour non assistance à personne en danger mais laissés libres, a-t-il ajouté, sans fournir de précision sur ces deux cas. Ils étaient entendus depuis la nuit du crime.

"Nombreuses blessures causées par une arme blanche"

 

"Les premières constatations et l'autopsie ont établi que la mort remontait au début de l'après-midi et était dû à de très nombreuses blessures causées par une arme blanche, blessures localisées dans le dos, au thorax et à la gorge", a affirmé un peu plus tôt le procureur de la République de Perpignan, Achille Kiriakidès. L'auteur présumé des faits s'était "constitué prisonnier quelques heures plus tard".

Kader Djidel avait "entretenu une relation amoureuse avec cette jeune fille durant plusieurs mois, mais n'a pas supporté, dit-il, la rupture de cette liaison", a poursuivi le magistrat. Il avait donc "donné rendez-vous à la victime, mardi après-midi, pour avoir une discussion avec elle". "On est en présence d'un crime communément qualifié de passionnel", a souligné Achille Kiriakidès, qui a également indiqué qu'il n'y avait eu aucune complicité d'établie dans cet assassinat. 

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