Violences urbaines : les douze personnes interpellées après l'attaque du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses ont été relâchées
Les douze personnes interpellées mercredi matin dans le cadre de l'enquête sur l'attaque du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses, ont été relâchées jeudi 13 juillet, à l'issue de leur garde à vue, a appris franceinfo auprès du parquet de Créteil.
"Après avoir fait l’objet d’une prolongation à l’issue des 24 premières heures, les gardes à vue des 12 personnes interpellées ont été levées ce jour en début d’après-midi", indique le parquet à franceinfo, "les investigations se poursuivent".
Prélèvements d'ADN
Il s'agissait de 12 hommes majeurs, domiciliés principalement à L’Haÿ-les-Roses et dans les environs, et pour certains connus pour des infractions de droit commun. Les gardes à vue avaient pour but d'entendre ces 12 personnes "sur leur emploi du temps la nuit des faits", "de les confronter aux éléments recueillis par les enquêteurs" et "de procéder à des prélèvements ADN" pour les comparer aux traces prélevées sur le lieu des faits, explique le parquet de Créteil à franceinfo.
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, lors de la cinquième nuit de révoltes urbaines après la mort de Nahel, le domicile du maire LR de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) Vincent Jeanbrun a été visé par une attaque à la voiture-bélier enflammée. Sa femme s'était fracturée le tibia en s'enfuyant avec ses enfants sous les tirs de mortiers.
Un peu plus de 24h après l'attaque, une marche solidaire aux cris de "ça suffit !", avait rassemblé élus et habitants dans cette ville d'un peu plus de 30 000 habitants au sud de Paris. Des ténors de son parti, comme le président du Sénat Gérard Larcher, la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse et le patron des Républicains Eric Ciotti, y avaient participé. 17 atteintes aux élus ont été comptabilisées durant cet épisode de violences urbaines, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
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