: Vidéo Violences urbaines : "Des entreprises vont déposer le bilan à la suite de cette semaine d'émeutes", affirme le co-gérant du groupe Etam
"Il y a des entreprises que cela fragilise, toutes les semaines un acteur textile tombe. Il y a des entreprises qui vont déposer le bilan à la suite de cette semaine d'émeutes", a affirmé lundi 3 juillet sur franceinfo Laurent Milchior, co-gérant du groupe Etam, alors que dans toute la France, plus de 700 pillages de magasins ont été recensés en quatre jours.
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Une dizaine de magasins Etam ont été saccagés et une centaine ont été fermés depuis le début des émeutes. "On a 4 magasins qui ont été complètement massacrés, qui n'ont plus de vitrine, plus de stocks. Dans les autres, les équipes ont dû sécuriser et fermer plus tôt les points de vente. C'est un traumatisme de plus pour cette industrie qui est en train de passer une phase difficile. Pour les équipes, qui sont essentiellement féminines, quand 50 casseurs arrivent et que vous êtes quatre en train de tenir une boutique de lingerie, c'est assez traumatisant".
Pour aider les entreprises, Bruno Le Maire a demandé une prolongation des délais de déclaration aux assurances et une réduction des franchises. "Pour un groupe de notre taille, on va pouvoir payer nos quatre magasins massacrés. Le sujet, c’est pour les petits commerçants, s'assurer que le remboursement ait lieu rapidement et que l'outil de travail soit sur pied le plus rapidement possible", a expliqué Laurent Milchior. "Donc c’est l'accélération de la réouverture et de la réparation qui va primer".
Bruno Le Maire a également annoncé le prolongement des soldes, qui ont commencé le week-end dernier, d’une semaine. "C'est un million de chiffre d'affaires qui est perdu pour le premier samedi de soldes", a détaillé Laurent Milchior. "Pour être honnête, du 1er mercredi au 1er samedi des soldes, c’est 60 % de la recette des soldes. Rajouter une semaine, ce n’est pas ça qui va vraiment changer", a-t-il ajouté.
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