Cet article date de plus d'un an.

Mort de Nahel : des données personnelles d'un millier de magistrats mises en ligne par des hackers qui dénoncent le "racisme" dans la police

Les pirates ont fait fuiter, lundi, un fichier Excel contenant des numéros de téléphone, des adresses postales, voire des coordonnées bancaires.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Un magistrat participe à un mouvement de grève, le 22 novembre 2022, à Montpellier (Hérault). (GUILLAUME BONNEFONT / MAXPPP)

Ils ont mis leur menace à exécution. Des données personnelles de 1 121 magistrats ont été publiées par un collectif de hackers, a annoncé le ministère de la Justice, lundi 3 juillet. Une plainte a été déposée auprès du parquet de Paris pour "atteinte à un système de traitement automatisé de données", a détaillé la Chancellerie, confirmant une information du site Numerama.

Le groupe de pirates informatiques, baptisé KromSec, avait revendiqué son attaque dès dimanche soir sur sa chaîne Telegram, avertissant que "la suite des événements en France déterminera si nous publions ou non les données""Le gouvernement français doit éradiquer le racisme de ses forces de police sinon le collectif Anonymous viendra en aide aux manifestants", tweetait également KromSec, dimanche. Le groupe de hackers a décidé de publier les données, en fin de matinée lundi, quand d'autres équipes de pirates ont cherché à revendiquer la paternité de la cyberattaque et à les revendre.

Le ministère de la Justice a affirmé, sans plus de précision, qu'il s'agit de "données anciennes" et que "le piratage n'a pas visé les serveurs du ministère". Le fichier Excel contient des données personnelles diverses (mails professionnels, numéros de téléphone, adresses postales, voire Iban) de juges toujours en activité, mais aussi de magistrats désormais retraités ou appelés à d'autres fonctions, comme l'actuelle ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Rome.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.