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Un avion détruit par une tempête de grêlons atterrit en urgence en Italie

Un vol de la compagnie italienne Alitalia a dû se poser à Naples. Le nez de l'appareil a été abîmé en raison des conditions météo.

Article rédigé par Elise Lambert
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Capture d'écran du site Corriere Della Serra, du vol AZ2016 endommagé par une tempête de grêle le 19 août 2015. (CORRIERE DELLA SERRA)

"Le nez de l'avion a été détruit par des grains de glace gros comme des balles de tennis", a indiqué le commandant du vol AZ2016. Peu de temps après son décollage de Rome pour relier Milan (Italie), mercredi 19 août 2015, à 8 heures du matin, un Airbus A320 de la compagnie Alitalia a en effet traversé une tempête de grêle qui a sérieusement abîmé l'avant de l'appareil et contraint les pilotes à demander un atterrissage d'urgence.

Quelques minutes après le décollage de l'aéroport Fiumicino à Rome, le vol AZ2016 est entré dans un nuage de grêle qui a détruit l'un des pare-brises du cockpit et le nez de l'avion, rapporte El Corriere Della Sera (en italien). Lors d'une scène impressionnante, de gros grêlons ont bruyamment frappé les vitres de l'appareil, cachant toute visibilité pour les pilotes. 

Les pilotes se sont alors dirigés vers le sud et ont atterri en urgence à l'aéroport de Naples, à l'opposé de leur destination, mais où les conditions météo étaient meilleures. Aucun des 111 passagers n'a été blessé. Une vingtaine d'entre eux a rejoint Milan en bus tandis que d'autres ont rebroussé chemin et sont rentrés à Rome.

Un incident similaire aux Etats-Unis

Ce n'est pas la première fois qu'un tel accident a lieu. Le 7 août 2015, un Airbus A320 de la compagnie Delta Airlines, parti de Boston pour Salt Lake City aux Etats-Unis, a atterri en urgence à Denver après avoir subi une énorme tempête de grêlons. Une heure après son décollage, l'appareil a été pris dans un violent orage : pendant une dizaine de minutes, d'énormes grêlons ont martelé le pare-brise et la foudre a frappé l'avion à deux reprises. 

Les pilotes ont envoyé un message de détresse à la tour de contrôle : "Nous avons de gros problèmes, le pare-brise est sérieusement endommagé." Ils finissent par atterrir à Denver, "sans rien voir", la carlingue et les fenêtres de la cabine de pilotage couvertes d'impacts, le nez de l'appareil complètement détruit. L'analyse a montré que l'ordinateur à bord capable de détecter les orages était en panne.

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