Toulouse : le procès de l'explosion de l'usine AZF s'ouvre mardi
Plus de 15 ans après l'explosion de l'usine qui a coûté la vie à 31 personnes, les responsabilités peinent à s'établir officiellement.
Toulouse. 21 septembre 2001. 10h17. La ville plonge dans le chaos. L'usine AZF vient d'exploser. Il y a 31 morts, 8 000 blessés. Et aujourd'hui, toujours aucune vérité. Gérard, qui a perdu son fils dans la catastrophe, a passé ses 15 dernières années à éplucher chaque procès-verbal. Ses conclusions sont sans appel. Pour lui, c'est bien un accident chimique qui a provoqué l'explosion.
Total ne manque pas d'hypothèses alternatives
Comme les autres victimes, il pensait l'affaire jugée, les responsabilités établies, l'usine ayant été condamnée en 2012 pour homicide involontaire par la cour de Toulouse. Condamnation annulée par la cour de cassation. Renvoyé en appel, ce nouveau procès offre donc aux avocats de la défense une nouvelle occasion de venir contredire la thèse officielle. Attentat, accident, panne électrique : des hypothèses alternatives, le groupe Total n'en manque pas, mais pour les avocats des parties civiles, c'en est trop : il s'agit d'une explosion chimique.
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