Plus de dix jours après le crash de l'A320, la sécurité aérienne allemande est pointée du doigt. L'Agence européenne de sécurité aérienne accuse les autorités aéronautiques allemandes de non-conformité dans le suivi médical des pilotes. Cette nouvelle révélation pourrait expliquer pourquoi Andreas Lubitz a continué à voler, malgré sa dépression.Des reproches assez graves"Cela fait de nombreuses années que l'Allemagne est dans le collimateur de l'Agence européenne de sécurité aérienne : pénurie de personnels, contrôles défaillants sur les appareils et dans le suivi psychologique des pilotes. Les reproches sont assez graves à l'encontre des autorités aéronautiques allemandes", rapporte l'envoyé spécial de France 2 à Berlin, Amaury Guibert.Quelque temps avant la catastrophe de l'A320, la commission européenne avait d'ailleurs demandé à l'Allemagne de se mettre rapidement en conformité.Alors pour éviter de tels accidents, le ministre des Transports allemands a annoncé, il y a quelques jours, une vaste réforme des procédures de contrôles et de suivi psychologique des pilotes.