Dès son propos préliminaire, le procureur Michel Sastre a entendu la perpétuité infligée aux victimes, rend compte la journaliste Laura-Laure Galy, présente à Marseille (Bouches-du-Rhône), mercredi 5 octobre. Il reprend les éléments de ce dossier, les points scientifiques apportés que la défense a tenté de discréditer. "On essaie de faire croire que les barrières étaient levées, mais c’est physiquement impossible, explique-t-il. Les experts sont formels."Cinq années de prison requises, dont un an fermeNadine Oliveira se présente comme une conductrice méticuleuse et se justifie en expliquant que les barrières étaient levées. "Mémoire traumatique ou mensonge, dommage qu’elle n’ait pas pu être confrontée à ses incohérences", soutient le procureur. Selon lui, le passage à niveau au moment des faits est le résultat de la routine. Il demande une peine de cinq ans, dont une année ferme. La défense est attendue à la barre dans l'après-midi, avant une mise en délibéré de la décision.