Expulsion des Roms
Les propos de Manuel Valls ont été contestés par des ministres. Pour Arnaud Montebourg, "il n'existe pas de théorie selon laquelle tel peuple (.) ne pourrait jamais, au gand jamais s'intégrer". Le gouvernement en revanche a fait part officiellement de son soutien par la voix de sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem. Allons un peu plus loin. Des camps de Roms sont régulièrement démantelés a Lille, Paris ou ailleurs Que se passe-t-il après ? Les Roms sont-ils relogés ? Sont-ils reconduits à la frontière.
A chaque fois, le même scénario. A l'aube, gendarme et CRS evacuent des bidonvilles ou des squats de Roms, en quelques minutes. Mais que se passe-t-il après l'expulsion ? Depuis août 2012, la règle est claire : J.
M. Ayrault et M. Valls ont signé cette circulaire adressée aux préfets. A chaque démantèlement, ils s'engageaient à trouver des solutions d'accompagnement à l'insertion des personnes, notamment pour la scolarisation, la santé, l'emploi et le logement. Cette circulaire est-elle appliquée ? Il y a quelques semaines, en région parisienne, le démentèlement d'un camp de Roms va commencer. Personne des services d'hébergement d'urgence. Les associations de soutien aux Roms insistent, appellent le 115, le Samu social. La situation devient tendue, nous tournons discrètement.
J'ai des propositions d'hôtel à vous faire.
Je sais comment ça se passe avec le 115 ! J'appelle, il dit qu'il n'y pas ! soit vous ne prenez pas.
La responsable du 115 griffonne des adresses d'hôtels. Sa mission s'arrête là. La plupart passeront quelques jours dans les hôtels sociaux. Mais beaucoup se réinstallent près de leur ancien campement. Les démantèlements sont en augmentation. Selon Amnesty International, en 2012, 11.982 migrants Roms avaient été forcés a évacuer. En 2013, le chiffre est presque atteint en 6 mois.
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