Exposition : Signac, maître du pointillisme
De la peinture pour terminer avec un maître de l'impressionnisme ou plutôt de ce qu'on appelle le néo-impressionnisme et plus précisément du pointillisme.
Paul Signac est à l'honneur au musée Fabre, à Montpellier, pour le 150e anniversaire de sa naissance. Une occasion de comprendre comment le maître néo-impressionnisme a magnifie le contraste des couleurs grâce à sa méthode du pointillisme.
Des couleurs douces, des paysages paisibles, les peintures de Paul Signac ont l'apparence de la simplicité. Mais de près, la technique complexe de l'artiste se révèle. De minuscules touches de couleurs complémentaires qui permettent mille nuances : ce style s'appelle le pointillisme.
C'est une perception de la couleur, du paysage. L'oeil recompose dans la rétine l'ambiance colorée et les reflets.
Paul Signac, 18 ans en 1881, aimait les bords de mers, les lacs, car sa technique est idéale pour représenter les reflets des bateaux ou du soleil sur les vagues. Au fil du temps, les couleurs de ses tableaux vont devenir plus vives. Il utilise le rouge vif, le jaune, le bleu, pour peindre le Sud. Ici, le soleil couchant sur le port de Saint-Tropez. Mais sa technique ne fait pas l'unamité chez les artistes de son époque.
A la fin de ce XIXe siècle, il y a d'autres mouvements, plus libres, on lui a reproché son côté méthodique.
Signac fut aussi un marin averti, sillonnant les côtes de France a la recherche de l'inspiration. Le pointillisme n'a pas survécu a son créateur, mais Signac a quand même influencé les peintres du début du XXe siècle.
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