Etablissements scolaires : le système d'affectation des enseignants
Au centre de cette enquête donc l'affectation des enseignants et le système de l'ancienneté. Voici deux témoignages : celui d'une professeure débutante. Elle est affectée aux quartiers difficiles. Et celui d'une enseignante confirmée.
Julie Cochain, à gauche, débute sa carrière, Evelyne Piau, à droite, a plus de 20 ans d'expérience. Toutes deux ont commence en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Julie est prof d'anglais depuis 4 ans en banlieue parisienne. C'est son premier poste, elle a hâte d'être mutée.
Au début, je sentais que j'avais une mission auprès des élèves. En voyant ce qui se passe ailleurs, j'ai l'impression que je pourrais exercer ma discipline dans de meilleurs conditions.
Evelyne est prof de maths dans un lycée du centre-ville de Pau. Pendant 20 ans elle a connu les établissement difficiles, elle ne s'y verrait plus.
Régir sans arrêt à toutes les situations de crise, comme un gamin qui prend un cutter et coupe la cuisse de son voisin, ou celui qui lance une chaise.
Julie sait qu'il faudra patienter plusieurs année pour obtenir un poste moins exposé. Elle pourrait rester dans ce collège, à condition d'être mieux payée.
Il faudrait surtout donner l'envie de rester, en les payant mieux, et en étant plus à l'écoute. Autre solution suggérée par certains enseigants : laisser plus de choix.
Il n'existe pas de statistiques sur le nombre de convertis a l'islam, mais on estime que 4.000 personnes en moyenne par an souvent des jeunes et de culture ou de foi chrétienne, choisissent de devenir musulman.
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