Essonne : des photos du XIXe dans une benne à ordures
Louis Perry veut savoir a été causée par une inversion de médicaments. retrouvés par hasard dans une poubelle. Toute une collection de photos anciennes. Une assocation a fait le pari de retrouver l'auteur de ces portraits.
Ce n'est pas dans ce carton mais dans une grosse valise que la collection est parvenue a la Société française de photographie, en avril dernier. A l'intérieur, plus d'un millier de photos sous forme de plaques de verre qui datent de fin XIXe et début XXe. Elles proviennent d'une benne à ordures située à Villiers-Ie-Bâcle, dans l‘Essonne.
Elles étaient dans des petites boîtes comme ça, typiques de l'époque Elles étaient enveloppées dans du papier pour les protéger. Il y avait une légende écrite à la plume sur chaque boîte. L'auteur a travaillé pour la compagnie St-Gobain. Il a beaucoup voyagé, notamment en Irlande. Son modèle préfère est une petite fille, Marie-Louise. La parution dans Le Parisien lève le mystère.
L'article a circulé sur les sites de généalogistes. On a eu un lien vers ce qui serait l'arbre généalogique de Marie-Louise.
On découvre que son père s'appellerait.
Eugène Théophile Bivert, le châtelain de l'époque en 1900. Les indices concordent. Monsieur Bivert a beaucoup photographié les terres qui entourent son domaine, sur le plateau de Saclay. Un déjeuner sur l'herbe, des bohemiens, des paysans au travail. Son château de Villiers-le-Bâcle est très reconnaissable. Le propriétaire actuel est aussi un homme d'image.
C'est la façade avant restauration, c'est le dernier stade. Là, c'est une branche trop grosse qui a cassé les balustrades.
L'humoriste Yves Lecoq restaure son château depuis 20 ans.
On m'a donné un document très important de l'époque Louis XV, qui était l'inventaire des meubles à la vente. Et il venait de cette même benne. La commune a dû laisser de côté ce qui paraissait intéressant.
Les clichés témoignent du développement de la photo instantannée. Il essaie de saisir le mouvement. Il photographie un cerf qui se jette à l'eau, poursuivi par des chiens. Il capte ce geste de sa fille qui jette une balle. Le châtelain a dû utiliser un appareil de ce type. A la Société française de photographie, on conserve d'autres modèles.
Celui-ci est un appareil photo dissimulé dans une cravate. Il permet des prises de vue instantannees et cachées.
Il y a aussi un pistolet photographique.
On appuie sur la gâchette et il n'y a pas de viseur.
Les photos d‘Eugène Bivert, amateur inspiré, Elles y seront conservées et mises à disposition des chercheurs. Il est prévu de les exposer sur leur terre d'origine.
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