Espagne : les miraculés de la catastrophe
Il prennait le train avec des amis. Sa famille est arrivé cet après-midi.
Ce soir, sur les 178 blessés, 31 sont toujours dans un état grave. Mais certaines histoires mettent un peu de baume au coeur, celles des miraculés de la catastrophe.
Dans la chambre d'hôpital où il est soigne pour un traumatisme crânien, Cet homme de 51 ans parle calmement de cet instant ou tout a bascule. Encore en état de sideration. Encore incrédule d'en être sorti vivant.
J'ai dit à mon ami, le train va vite. Trop vite. Le train a commence à s'incliner légèrement. Je l'ai senti perdre le contact avec les rails. En quelques secondes, ça a été comme une centrifugeuse. La poussière, le fer, les sièges, les gens, des impacts, des coups brutaux. La mort, face à toi. Tu te dis que c'est impossible de survivre à ça.
Survivre avec le sentiment d'être des miraculés. Comme ces Venezueliens qui serrent très fort leur nourrisson d'un mois et demi. Ils savent que la photo de leur famille a failli être déchirée.
Nous voyagions tous les 4. Grâce à dieu, ma femme tenait la petite. Elle n'était pas dans le siège bébé. Sinon, elle aurait volé.
Plongée dans le noir, coincée sous l'amas de débris. De longues minutes de panique qui hantent encore la mère de famille.
Je ne savais pas comment sortir. le bébé criait. J'avais sa tête contre la poitrine. Ce que je voulais, c'était lui tourner la tête pour qu'elle puisse respirer. Je ne pouvais pas bouger. J'ai crié. Mon mari a réussi a dégager le passage.
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