Entretien avec Pierre-Yves Hénin, père d'un otage libéré
Avec nous, Pierre-Yves Hénin. Bonsoir. Vous êtes le père de Nicolas Hénin, reporter au journal "Le Point". Votre épouse a parlé à votre fils, il est plutôt en bonne forme.
P.Y. Hénin : Oui, il faut faire la part de ce que ce jour de libération doit avoir de stimulant. Mais c'est un très bon signe de les voir et de les entendre.
L. Delahousse : Comment avez-vous appris la nouvelle ce matin.
P.Y. Hénin : Nous avons reçu plusieurs appels, un peu après 9h, dont un directement du président de la République.
L. Delahousse : Vous aviez des éléments pour alimenter votre espoir, même si vous restiez prudents.
P.Y. Hénin : Nous avions l'impression qu'après la libération des journalistes espagnols, il était possible qu'un processus soit engagé. Mais nous le savions très difficile, et nos interlocuteurs du côté des autorités françaises étaient d'une extrême prudence.
L. Delahousse : Ce soir, vous vous dites: vivement demain? Et vous pensez aussi aux autres otages.
P.Y. Hénin : Nous savons qu'ils ont quittés, côtoyés ou croisés 15 à 20 autres otages occidentaux, qui sont pour beaucoup journalistes mais aussi humanitaires. Ils portent certainement le souci de ceux qu'ils ont laissés là-bas, qui doivent rester dans notre préoccupation.
L. Delahousse : Merci et belles retrouvailles dans les prochaines heures. Bonsoir Etienne Leenhardt. A chaque libération son lot de zones d'ombres. D'abord, qui étaient les ravisseurs des otages français en Syrie?.
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