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Entretien avec Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense

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Article rédigé par franceinfo
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Le Drian : la France ne paie pas de rançon, c'est la position du Président. Plusieurs tentatives n'ont pas abouti. Jusqu'à ce que le Président Issoufou nous dise avant les dates indiquées dans votre sujet, qu'il tentait une issue. L'Etat nigérien a agi.

Julian Bugier : Vous parlez de l'implication du président du Niger. Faut-il entendre que c'est son pays qui a paye.

Le Diran : Le président du Niger a mené les discussions qui convenaient de mener et cela a abouti a un résultat positif. C'est un président d'un Etat souverain élu qui a aide la France. Je lui rends hommage car il fallait de la détermination, et il avait des réseaux, etc. Concernant les otages ce qui m'a frappe, c'est que jamais ils n'ont perdu espoir. Ils pensaient que la France pensait a eux et c'était vrai. Ils ont été déterminés jusqu'au bout.

Julian Bugier: Pourquoi pas libérés plus tôt.

Le Drian : plusieurs initiatives n'ont pas abouti, sous le gouvernement précédent et récemment.

J.Bugier : Est-ce que l'opération menée au Mali, par exemple, a empêché leur libération ? Oui mais c'est surotut l'aciton du président Issoufou qui aeu un impact positif.

Julian Bugier : Il reste 7 autres otages retenus dans le monde et parmi eux, Serge Lazarevic, détenu dans le Sahel par les hommes d'Aqmi.

Pour les otages d'Areva, il y a une puissance. Mon père est un anonyme. Il y aura peut-être une libération plus tard. Mais à l'heure actuelle, la priorité c'était ces otages-là.

Julian Bugier : votre réponse. Le Drian: Je comprends mais il n'y a pas de distinction entre les otages. Je lui ai déjà parlé hier. Pour chaque otage, il faut une solution particulière. IL y a encore 7 otages français dans le modne. Il faut à chaque fois de la discrétion et de la détermination. J'espère que nous arriverons à leur libération.

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