Entretien avec Gérard Arnoux, spécialiste aéronautique

Gérard Arnoux, bonjour, vous êtes notre spécialiste aéronautique. Quelle est, selon vous, l'hypothèse la plus probable.

Gérard Arnoux: On peut observer la concentration Ce qui exclut une explosion en vol Et il n'y a rien de reconnaissable. Ça vaut dire que l'avion a percuté à la verticale très vite. S'il était tombé comme une feuille morte, on aurait vu des moteurs, des fuselages. Là, tout est pulvérisé. L'expert l'a dit, dans un orage violent, tout peut arriver. Il y a la turbulence, les grêlons, le givrage, la glace dans les moteurs, Et même carrément une extinction moteur. Les pilotes ont parlé de beaucoup d'eau et cela peut éteindre un moteur.

Nathanaël de Rincquesen: si c'est un problème de météo, pourquoi le pilote n'a-t-il pas envoyé de message de détresse ? Si le pilote se battait déjà avec les élements, il a déjà beaucoup à faire. La consigne, c'est d'abord la trajectoire, la stratégie et ne 3e lieu, on informe. On parle dans le micro lorsqu'on a le temps.

Nathanaël de Rincquesen : Merci, on vous retrouve dans un moment.