Entretien avec Edouard Elias et Didier François
Le conflit a fait au moins 150.000 morts en trois ans.
Vos geoliers parlaient français mais pensez vous qu'ils étaient français ? Nicolas Henin, libéré avec vous, semble le penser.
Julian Bugier : Quelles étaient vos relations avec les geôliers ? Avez-vous des échanges avec eux.
Didier frnaçaois: je na'i aucun point de vue sur la nationalité des gardiens/ Chacun est libre de ses déclérations.
Julian Bugier : Avez-vous parlé religion, par exemple ? Ont-ils tenté de vous convertir.
Didier François: mes gardiens étaient masqués derrière une porte. Les échanges entre détenus et un geolier n'est pas un échange. j'ai reçu des ordres et. Je n'avais pas de relatin particulière.
Julian Bugier : Avec parfois aussi des moments suréalistes, comme ce jour d'hiver où les gardiens ont improvisé une bataille de boules de neige. Didier Franaçois : un matin il faisait froid, la neige était tombée, on a frappé à la porte. On s'est mis à genou mains sur la tête. En fait ils nous ont laisé croire qu'ils nous amenaient de la nourriture (notre obsession) Et puis, ils ont joué un jeu. Ils nous ont dit ne pas nous retourner. Ils nous ont demandé à qui ils donnaient telle et telle chose. L'un a pris une boule de neige et ça a commencé. Et c'était des moments comem ça surréalistes.
Julian Bugier : Merci et reposez-vous bien. merci à tous les auditeurs qui ont participé à cetet mobilisation Cette mobilisation nous a touchée.
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