En direct de Washington
Le patron s'y détend régulièrement lui-même, et il se dit gagnant avec ce système.
Ça marche. Nos employés sont plus heureux, plus reposés. Quand ils sont ici, ils sont plus productifs. C'est inutile de les obliger à rester un nombre précis d'heures, assis derrière leur bureau.
Une entreprise sur cent aux Etats-Unis pratique cette politique, souvent dans les secteurs financiers et technologiques. Ça ne peut évidemment pas fonctionner partout. Si vous êtes cuisinier, postier ou déménageur, vous devez forcément respecter des plannings établis à l'avance.
Nous, on est forcément ouvert les jours fériés. Pas question d'aller a la plage ces jours-la. C'est le moment où on fait le plus de bénéfices.
Les secteurs de la haute technologie n'ont pas vraiment ces contraintes, et comme les employés sont payés au pourcentage sur leurs performances, ils n'ont pas intérêt à prendre trop de vacances.
Bonsoir Maryse Burgot, vous êtes en direct à Washington. On a du mal à imaginer cela en France. Pourquoi est-ce que ça fait son chemin aux Etats.
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