En direct de Marseille : avec la famille de Daniel Larribe, ex-otage

Pour les proches, c'est une joie immense. Bonsoir Françoise Larribe. Merci infiniment d'être avec nous. Vous êtes l'épouse de Daniel. A vos côtés, Maud, votre fille. On retrouvera dans un instant votre 2e fille, Marion, à Montpellier.

Françoise Larribe : Comment exprimer cette déferlante de joie ? On est submergés. Je suis avec la soeur de Marc, c'est sompteux. Je précise que vous portez des lunettes, non pour cacher votre joie, mais suite à une récente opération des yeux. Maud, plus de 3 ans sans son papa, on imagine l'émotion qui est la vôtre ce soir.

Maud Larribe : Il n'y a pas de mots, mais beaucoup d'émotion. On reste sans voix, on attend de le voir.

Julian Bugier : Qui vous a prévenue.

J'ai reçu des textos des amis On réalise pas, carje ne l'ai pas encore vu.

Julian Bugier : Avez-vous déjà en tête ce que vous aller lui dire.

Françoise Larribe : C'est difficile, on ne peut pas se projeter. On va voir comment il va répondre à cette joie. Cette émotion, il faut qu'il puisse la gérer. On veut qu'il vive ce retour. C'est extraordinaire, après 3 années.

Julian Bugier : Avez-vous douté pendant ces 3 ans.

Françoise Larribe : Pas vraiment. On en parlait avec les familles. Il y a eu des moments de désespoir mais il fallait rester unies. Nous avons été unis et je suis très heureuse que Christine soit là.

Julian Bugier : Christine, quelle est votre réaction.

Je ressens un bonheur indescriptible. Après autant de temps dans l'angoisse, on faisait confiance a nos proches. On pensait qu'ils tiendraient boon. Il va falloir digérer tout ça. Il faut continuer à s'entourer.

On veut remercier tous les acteurs de cette réussite. Je veux saluer le peuple nigérien, nous avons beaucoup d'amis la-bas. J'exprime mon respect au président du Niger et au gouvernement français.

Julian Bugier : Marion Larribe, vous êtes l'autre fille de Daniel. Qui vous a informée et qu'avez-vous ressenti à ce moment-là ? Avez-vous pu parler à votre père.

Marion Larribe : L'annonce a été surréaliste, j'étais en cours en amphi, c'est un camarade qui m'a prévenue. J'ai hurlé dans les couloirs. Ensuite, j'ai eu mon père au téléphone. Laurent Fabius m'a appelée et il m'a passé mon père.

Julian Bugier: On partage votre joie.