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Vidéo Elections départementales : Manuel Valls a "peur" que la France "se fracasse contre le FN"

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Valls: "J'ai peur pour mon pays, qu'il se fracasse contre le FN" (i-Télé)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le Premier ministre a fait part de sa crainte dimanche. 

"Je n'ai pas peur pour moi (...) J'ai peur pour mon pays, j'ai peur qu'il se fracasse contre le Front National." Interrogé dimanche 8 mars sur I-Télé/Europe 1/Le Monde, le Premier ministre, a dit craindre que le FN ne réalise  un "score sans précédent" à l'occasion des élections départementales des 22 et 29 mars.

"Mon angoisse, puis-je vous parler de mon angoisse, de ma peur pour le pays ? C'est le FN à 30%, pas au deuxième tour, mais au premier tour des élections départementales", a expliqué Manuel Valls. Il a rappelé que le parti de Marine Le Pen "était déjà le premier parti de France aux elections européennes. Il peut l'être de nouveau à l'occasion des élections départementales", a-t-il prédit.

"Je revendique la stigmatisation de Marine Le Pen, le FN n'apporte aucune solution, ni pour les départements, ni pour le pays (...) et en plus c'est un programme qui jettera les Français les uns contre les autres", a martelé Manuel Valls.

Il craint que le FN remporte la présidentielle de 2017

Selon un sondage OpinionWay pour Metronews et LCI publié vendredi, l'UMP-UDI arriverait en tête des intentions de vote (29%) pour le premier tour des départementales, d'une courte tête devant le Front national (28%). "Est-ce que vous ne pensez pas qu'un Front national qui fait 25% aux élections européennes, peut-être 30% aux départementales, et ainsi de suite, ne peut pas gagner l'élection présidentielle ? Pas en 2022, pas en 2029, mais en 2017", a mis en garde le Premier ministre. 

Interrogé par ailleurs sur la possibilité pour lui de devoir quitter la tête du gouvernement en cas d'échec lors des départementales, Manuel Valls a répondu: "Sans aucun doute, mais là n'est pas la question". En attendant, "je continuerai la mission que m'a confiée le Président de la République, celle de réformer le pays. Mais ça n'est pas la question que se posent les Français", a-t-il dit.

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