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Vidéo Régionales : malgré leurs mauvais scores, Christophe Castaner salue les ministres qui prennent "des risques"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Dans les Hauts-de-France, la liste LREM ne sera pas au second tour malgré la présence de cinq membres du gouvernement. "C'est bien d'avoir des ministres qui vont se confronter au suffrage universel", estime Christophe Castaner. 

"Les résultats sont mauvais, nous le savons", a admis lundi 21 juin sur franceinfo Christophe Castaner, le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, au lendemain du premier tour des régionales où les listes de la majorité présidentielle ont réalisé de faibles scores.

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"Quand vous êtes un jeune parti politique comme LREM, c'est beaucoup plus difficile de mener campagne, de peser, d'exister", explique Christophe Castaner. Pour lui, s'ancrer dans le paysage politique "prend du temps" et "se fait petit à petit".

Le premier tour des régionales a été marqué par l'élimination au premier tour de la liste LREM dans les Hauts-de-France, en dépit de la présence sur cette liste de cinq membres du gouvernement dont le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. "C'est bien d'avoir des ministres qui vont se confronter au suffrage universel", relativise Christophe Castaner. "Je salue ceux qui prennent des risques. Les assis, ceux qui ne prennent jamais aucun risque, effectivement ne perdent pas d'élections", tacle le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale.

"Besoin de ministres qui sont les pieds dans la terre"

L'ancien ministre de l'Intérieur refuse toute sanction pour les ministres qui ont échoué au premier tour. "Il y a toujours une règle. Si vous êtes sortant et que vous êtes battu, à ce moment-là, vous avez une sanction. Si vous perdez votre légitimité locale que vous avez acquise, c'est difficile d'être ministre", explique Cristophe Castaner. Si par contre vous allez au combat, l'idée même de dire 'attention, si vous êtes battus dans l'élection locale, vous virez du gouvernement', je pense que c'est encourager le fait que plus aucun ministre n'ira vers le terrain." "On a besoin de ministres qui sont aussi les pieds dans la terre", assure le patron des députés LREM.

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