Régionales en Paca : Thierry Mariani veut des agents de sécurité dans les lycées
Le candidat du Rassemblement national estime que les médiateurs déjà mobilisés dans les établissements de la région sont inefficaces.
S'il est élu président de la région Paca, les premières mesures de Thierry Mariani, tête de liste RN aux régionales, seront "des mesures sur la sécurité". Invité du 8H30 franceinfo, jeudi 3 juin, l'eurodéputé Rassemblement national dit vouloir aussi remplacer les médiateurs dans les lycées par "16 brigades de sécurité".
"Le vrai problème dans cette région [Paca], c'est la sécurité dans certains domaines, notamment dans les transports".
Thierry Marianià franceinfo
Thierry Mariani assure "qu'entre 2018 et 2019 c'est plus 72% d'actes de violence et d'agressions dans les trains et les gares de cette région. C'est 448 agents de la SNCF agressés et blessés". Alors qu'aujourd'hui, ajoute-t-il, "la politique de la sûreté ferroviaire s'appuie sur 100 personnes dans cette région", le candidat RN propose de la porter à 500, "en recrutant 70 agents chaque année". Il chiffre ces recrutements à 3,5 millions d'euros "pour porter à un niveau de sécurité satisfaisant".
Des brigades de sécurité dans les lycées
Le candidat investi par le RN s'étonne que son principal adversaire, Renaud Muselier, veuille porter plainte contre lui. Le candidat Les Républicains reproche à Thierry Mariani d'avoir affirmé que les effectifs de la sûreté ferroviaire sont inférieurs à ceux des cabinets et de la communication du Conseil régional. "Eh bien qu'il le fasse ! Les chiffres que je donne sont ceux des magistrats de la chambre régionale des comptes. Vous savez très bien qu'en période électorale, il y a une pirouette quand on est ennuyé, on dit : on va porter plainte. Mais il n'y a jamais de plainte", assure-t-il.
Pour améliorer la sécurité autour des lycées, Thierry Mariani propose de supprimer les médiateurs et de lancer "16 brigades de sécurité pour intervenir à chaque fois qu'il y a un problème difficile" : "On veut, en clair, des agents qui soient formés, pas armés mais formés pour intervenir en cas de problème violent, en cas de trafic de drogue". Le tête de liste RN envisage de faire appel à des sociétés privée "parce que ça permet d'avoir des personnes qui ont déjà une expérience plutôt que recruter des gens qui sont fonctionnaires à vie et qui ensuite n'ont pas forcément toutes les qualités".
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