Régionales : trois choses à retenir du "référendum" du PS sur l'unité de la gauche
Alors que le chef de file du parti évoque un "succès", francetv info revient sur le score, le résultat et les propositions formulées.
"Pour le peuple de gauche, c'est un succès." Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, est satisfait, dimanche 18 octobre, à l'issue du référendum du PS sur l'unité de la gauche lors des élections régionales.
Francetv info détaille trois choses à retenir de cette consultation qui portait sur cette question : "Face à la droite et à l'extrême droite, souhaitez-vous l'unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales ?"
Le résultat
Le "oui" a récolté 89% des suffrages et le "non", 11%.
Le patron des socialistes a annoncé que 251 327 votants avaient été comptabilisés. Dans le détail, il y en a eu 116 300 sur internet, 137 027 sur les points de vote physique. Cette participation correspond aux estimations du parti. Avant le vote, il avait initialement anticipé 300 000 votants avant de revoir ses prétentions à la baisse et d'estimer à 200 000 le nombre de participants.
L'action en justice
Le scrutin a été critiqué pour de nombreuses raisons. Le principal problème résidait dans l'organisation. Dès vendredi matin, lors du début de la consultation, des journalistes de francetv info ont réussi à frauder, aussi bien sur internet que sur les points de vote physique.
Certains plaisantins ont même fait de faux votes, en faisant participer des personnalités comme Emmanuelle Cosse, la patronne d'Europe Ecologie-Les Verts, ou encore le journaliste Edwy Plenel.
"Ceux qui ont décidé d'utiliser des noms de personnalités frauduleusement seront renvoyés devant les tribunaux", a prévenu Jean-Christophe Cambadélis. La veille, le parti avait déjà annoncé qu'il allait porter plainte notamment pour "faux" et "usage de faux".
Les propositions
Jean-Christophe Cambadélis a mentionné "deux initiatives". La première est une lettre qu'il adressera à tous les chefs de file dans les régions. Objectif : leur proposer "un contact pour poursuivre la discussion". "L'unité [à gauche] doit se réaliser et elle peut se réaliser à tout moment", a-t-il insisté.
La seconde initiative concerne la période qui suivra les élections régionales. Jean-Christophe Cambadélis souhaite "fonder" une "alliance populaire" avec les écologistes et le PCF. Il souhaite l'acter à l'aide d'un "pacte de la fraternité à gauche" dans les régions. Reste à savoir dans quelle mesure les autres formations de gauche vont accueillir cette main tendue.
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