Élections régionales : Manuel Valls plaide pour un front républicain
Le Premier ministre souhaite que les candidats de gauche se retirent au second tour si leur liste arrive en troisième position.
Front républicain ou pas, la question agite la gauche à un mois et demi des élections régionales. Que fera le parti socialiste le soir du premier tour là où il arrivera troisième ? Aider la droite ou favoriser le Front national en se maintenant. En une phrase Manuel Valls a relancé le débat qui agite les socialistes face à la montée du Front national. De manière implicite, le Premier ministre parle d'un front républicain au second tour des régionales. En clair, les listes PS pourraient se retirer si elles arrivaient en troisième position et que le FN était en mesure de l'emporter. Une hypothèse éludée par le patron des socialistes. "Je n'exclus rien, mais ma pensée première est pour gagner le premier tour", a commenté Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS.
La droite est contre
La majorité est embarrassée. Pour elle, il ne faut amorcer le débat de l'entre-deux tour au risque de démobiliser. La droite, elle écarte tout front républicain et accuse le gouvernement de faire le jeu du Front national. Front républicain ou pas, la question est loin d'être tranchée à six semaines d'un scrutin qui s'annonce périlleux pour la majorité.
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