Cet article date de plus de huit ans.

A peine élu, Eric Woerth démissionne du conseil régional de Nord-Pas-de-Calais-Picardie

L'ex-ministre a choisi de rester maire de Chantilly et député de l'Oise.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le député de l'Oise (Les Républicains) Eric Woerth à l'Assemblée, le 14 octobre 2015. (CITIZENSIDE / YANN KORBI / AFP)

"La mission est bien remplie, je pense." Pour Eric Woerth, tête de liste dans l'Oise pour Les Républicains aux élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, l'objectif était d'être élu, mais pas de siéger au conseil régional par la suite où il aurait été vice-président. Il a donc pris la décision de démissionner trois jours après le scrutin.

La loi votée en 2014 dit qu'il est impossible pour un parlementaire d’exercer simultanément, à partir de mars 2017, une fonction de chef ou d’adjoint d’un exécutif local. Or l'ex-ministre, député de l'Oise, est aussi maire de Chantilly. "Je me posais des questions, et je n’avais pas envie d’abandonner Chantilly, se justifie-t-il dans une interview accordée au Parisien, mercredi 16 décembre. C'est une démission, pas un éloignement. Fatima Massau (MoDem, 16e sur la liste) me remplace. C'est quelqu'un de très impliquée dans la vie locale et je suis heureux pour elle."

"Je suis venu pour tirer cette liste et lui donner un maximum de cohérence"

Pourquoi, alors, faire campagne ? Eric Woerth n'y voit pas de contradiction : "Je suis venu pour tirer cette liste et lui donner un maximum de cohérence. Si l'on avait perdu, ou si la majorité avait été très tendue, les choses auraient pu se passer autrement." "Ce n'était pas n’importe qui en face. C'était Marine Le Pen (FN) et je ne souhaitais pas qu'elle soit présidente. J'ai permis, avec les autres, l’élection de Xavier Bertrand, que j’ai aidé à élaborer un projet", ajoute-t-il.

Eric Woerth va en outre devoir s'atteler à une autre tâche : celle de secrétaire général des Républicains. Il a été nommé à ce poste mardi, lors du remaniement de la direction du parti, opéré à la suite de l'éviction de NKM du poste de numéro 2.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.