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Vidéo Jean-Luc Mélenchon veut 150 000 parrainages pour être candidat : "Qu'ils le fassent, on les regarde", répond Adrien Quatennens "à tous ceux qui critiquent"

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Article rédigé par franceinfo
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Jean-Luc Mélenchon a indiqué qu'il ne sera définitivement en lice pour l'élection présidentielle de 2022 que lorsque 150 000 citoyens auront appuyé sa candidature via une plateforme en ligne.

Adrien Quatennens, député La France insoumise (LFI) du Nord et coordinateur national du parti, a appelé lundi 9 novembre sur franceinfo "tous ceux qui critiquent" l'appel aux 150 000 parrainages citoyens de Jean-Luc Mélenchon pour sa candidature à l'élection présidentielle de 2022 de le faire : "On les regarde. Et puis, quand ils obtiendront le résultat, on verra", a-t-il dit.

Le chef de file des députés La France insoumise à l'Assemblée nationale a proposé sa candidature dimanche soir, mais il réclame un plébiscite populaire. Le parti a mis en ligne une plateforme pour enregistrer les signatures des citoyens qui voudraient soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon.

À priori, c'est plutôt bien engagé. À l'heure où je vous parle, on est à plus de 46 000 signatures. On approche tranquillement les 50 000 signatures.

Adrien Quatennens, député LFI du Nord

à franceinfo

Des voix critiquent la jauge de 150 000, jugé plutôt faible au regard des 7 millions de voix enregistrées lors de la dernière présidentielle par Jean-Luc Mélenchon et de ses 2 millions d'abonnés sur Twitter : "À tous ceux qui critiquent 150 000 signatures, en disant que ce ne serait pas assez, bien qu'ils le fassent, on les regarde. Et puis, quand ils obtiendront le résultat, on verra", a-t-il répondu.

Le chiffre de 150 000 n'a pas été choisi par hasard. Il fait écho à une proposition de loi de La France insoumise : "Pour être candidat à la présidentielle, il faut recueillir les parrainages de 500 maires et on ne voit pas bien pourquoi ce serait uniquement les élus qui pourraient avoir cette possibilité. Donc, on propose une seconde voie. Ça ne supprime pas les 500 maires, mais on pourrait choisir d'en passer par 150 000 parrainages citoyens", a-t-il expliqué. "La loi que nous proposons n'est pas aujourd'hui votée à l'Assemblée, mais le moment venu, et pourquoi pas lors de notre niche parlementaire, nous la proposerons", a-t-il précisé.

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