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Sortie de l'euro, binationalité : Marine Le Pen s'explique sur ses renoncements

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Oeil du 20h22
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Article rédigé par L'Oeil du 20 heures
France Télévisions

La sortie de l'euro a longtemps été pour Marine le Pen “essentielle” selon ses propres mots. “L’euro va s’effondrer. parce qu’on n'aura pas préparé la sortie de l’euro, ça va être le chaos”, prédisait la candidate du Rassemblement National le 8 décembre 2011. 

En 2017, lors de la dernière présidentielle, Marine Le Pen promettait, une fois élue un référundum sur la sortie de l’euro. Lors d’une émission sur Europe 1 en 2017, un auditeur demandait à Marine Le Pen ce qu'elle ferait alors, si le non l’emportait. Voici sa réponse : “Je partirai. Dans ces conditions-là, à peu près 70% de mon projet ne pourrait pas être mis en oeuvre”. Pourtant aujourd’hui, il n’est plus question de sortir de l’euro. Comment fera-t-elle alors pour mettre en oeuvre son programme ? 

Autre virage à 180 degrés : la fin de la double nationalité que la candidate a longtemps défendu. “Il faut mettre fin à la double nationalité”, souhaitait Marine Le Pen le 29 juin 2014 sur Europe 1.

Là encore, elle a changé d’avis, cela, en tout cas, ne figure plus dans votre programme. Elle s'est justifiée le 20 janvier dernier, dans le quotidien Libération. Vous dîtes avoir  “évolué sur la binationalité après avoir rencontré des milliers de personnes, des marocains, qui juridiquement ne peuvent  renoncer à leur nationalité”. Alors, Marine le Pen, changer d’avis, c’est évoluer ou se renier à des fins électorales ? 

"Je ne suis pas une idéologue, je prends mes décisions qui sont dans l'intérêt des Français en fonction de la situation actuelle, nous avons changé d'avis sur l'euro, car l'Union Européenne a tout changé, toutes les règles qui faisaient que je venais vous dire que l'euro ne peut pas survivre, elles ont été modifiées", réagit la candidate à l'élection présidentielle. 

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