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Renoncement de Hollande : "Une décision à l'image de l'homme : empreinte de liberté, et de courage" pour Gérard Davet

Suite à l'annonce de François Hollande de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de 2017, Gérard Darvet, journaliste au Monde et coauteur de Un président ne devrait pas dire ça... a réagi, jeudi soir, sur franceinfo. 

Article rédigé par franceinfo
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François Hollande, lors de son déplacement à Pragues, le 30 novembre 2016. (MICHAL CIZEK / AFP)

François Hollande a annoncé dans la soirée du jeudi 1er décembre qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle de 2017. Présent jeudi soir sur franceinfo, Gérard Davet, journaliste au quotidien Le Monde et auteur avec Fabrice Lhomme de Un président ne devrait pas dire ça..., trouve que la décision du président de la République "est à l'image de l'homme : empreinte de liberté, de courage et d'une prise de risque".

Hollande n'était "pas soutenu par ses proches"

"Il nous a toujours dit, "je n'irai que si je n'ai pas le sentiment d'être humilié"", poursuit Gérard Davet. "Depuis longtemps, il a le sentiment que, s'il doit se représenter, il faut qu'il soit en mesure de rassembler la gauche et de gagner." Dans le livre "on peut voir énormément de choses", explique-t-il. "Ce livre est à l'image de l'homme. Il est complexe. Cet homme-là apprécie sa liberté d'initiative, d'action et de pensée."

Pour Gérard Davet, "François Hollande n'avait pas anticipé que ses amis de gauche, de Claude Bartolone à Manuel Valls, auraient été choqués" par le livre.

Quand Manuel Valls a parlé de honte, cela l'a profondément heurté.

Gérard Davet, journaliste et co-auteur de Un Président ne devrait pas dire ça...

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Selon le journaliste, le président de la République n'était "pas soutenu" par ses proches. "Et si son ex-compagne, Ségolène Royal, et ses enfants lui disent "n'y va pas", il a dû se dire, "cela ne vaut pas la peine et Manuel Valls est mieux placé que moi pour y aller.""

Gérard Davet estime que, pour les Français, François Hollande bénéficiera d'une meilleure considération "dans quatre, cinq ou six ans. Il pense qu'il a un bilan et avoir fait le job." Et il conclut : "Je pense qu'il est triste et libéré, avec le sentiment d'avoir pris la bonne décision."

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