"Je veux dire aux électeurs de Mme Pécresse, je veux dire aux électeurs de LR [Les Républicains], qu'elle a déjà préparé son ralliement à Emmanuel Macron, à 20h02. c'est déjà dans les tuyaux, tout le monde le sait à LR", a assuré Éric Zemmour, candidat de Reconquête! (extrême-droite) à la présidentielle, lundi 4 avril sur franceinfo. Se présentant comme "le candidat de la droite", il a appelé ces mêmes électeurs à "ne pas se laisser voler leur élection"."Cordon sanitaire""Avec moi, il y aura une véritable recomposition politique", a-t-il poursuivi, à six jours du premier tour. "Si Marine Le Pen est au second tour, rien ne bougera, aucun LR n'appellera à voter pour elle, estime-t-il. En revanche, si je suis au second tour, Éric Ciotti, François-Xavier Bellamy et bien d'autres appelleront à voter pour moi." Selon lui, "il y aura donc une recomposition politique et on pourra enfin se débarrasser du cordon sanitaire qui sépare artificiellement les électorats du Front National [aujourd'hui Rassemblement national] de la droite LR". "Nous ferons la réconciliation de ces électorats, seul mon vote permet cela", a-t-il promis.Les électeurs de droite "ne doivent pas croire les sondages", a aussi déclaré Eric Zemmour. Dans la dernière édition du baromètre Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France, qui mesure l'évolution de l'opinion au jour le jour jusqu'au premier tour de la présidentielle, Éric Zemmour est donné à la quatrième place, crédité de 11% des intentions de vote.