Présidentielle : des candidats perdants frileux face au choix d'Emmanuel Macron
Dimanche 23 avril fut une soirée électorale historique. Toutes les cartes sont rebattues. Pour certains, le ralliement à Emmanuel Macron a été immédiat pour faire barrage au Front national.
Les militants d'En Marche! exultent. Mais leur champion se fait attendre. Plus de deux heures après la publication des résultats du premier tour, Emmanuel Macron arrive enfin pour un discours triomphal. Autre scène de liesse à Hénin-Beaumont, au QG de Marine Le Pen. Acclamée par ses militants, la candidate du Front national (FN) monte sur scène, avec comme ligne de mire son rival Emmanuel Macron. Elle se pose en seule candidate du renouveau.
Un soutien pas systématique
François Fillon arrive en troisième position, à son QG, les mines sont graves. Le candidat Les Républicains parle d'un "échec personnel" et appelle immédiatement à faire barrage au FN. Même soutien de la part de Benoît Hamon, humilié avec 6,35% des suffrages. Quatrième homme de cette élection, plus insoumis que jamais, Jean-Luc Mélenchon tarde à reconnaître sa défaite, préférant souligner la naissance d'une nouvelle force. Comme le candidat de la France insoumise, les sept autres candidats ne s'associent pas au front républicain pour l'instant.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.