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Présidentielle 2022 : "Je n’entends rien sur les gens et leurs problèmes quotidiens", explique Laurence Cohen, sénatrice PCF

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Présidentielle 2022 : "Je n’entends rien sur les gens et leurs problèmes quotidiens", explique Laurence Cohen, sénatrice PCF
Présidentielle 2022 : "Je n’entends rien sur les gens et leurs problèmes quotidiens", explique Laurence Cohen, sénatrice PCF Présidentielle 2022 : "Je n’entends rien sur les gens et leurs problèmes quotidiens", explique Laurence Cohen, sénatrice PCF (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Khaldoun
France Télévisions

Fabien Roussel a été élu candidat du Parti communiste français (PCF) pour la présidentielle 2022 par les adhérents, dimanche 9 mai. Laurence Cohen, sénatrice PCF du Val-de-Marne, était l’invitée du 23h de franceinfo.

Après quinze ans d’absence et la candidature de Marie-George Buffet, le Parti communiste français (PCF) va présenter un candidat à l’élection présidentielle de 2022. "Il y a eu un vote, les adhérentes et adhérents du Parti communiste français ont donc choisi l’option d’avoir un candidat communiste et que ce soit Fabien Roussel, a expliqué Laurence Cohen, sénatrice PCF du Val-de-Marne. Je voudrais dire que je n’entends rien sur les gens et leurs problèmes quotidiens. C’est ce que nous voulons faire. Ce n’est pas un homme, c'est un projet."

"La droite met à mal le quotidien des Français"

Cette dernière est ensuite revenue sur la gauche à un an de l’échéance présidentielle. "Je déplore cette désunion de la gauche. La droite met à mal le quotidien des Français, que ce soit Macron ou LR. Il y a besoin d’un projet de rupture. Nous remettons en cause l’élection présidentielle. Ce qui compte, ce sont les législatives, a détaillé la sénatrice PCF. Fabien Roussel s’engage sur un pacte de rassemblement pour un maximum de députés progressistes à l’Assemblée nationale. Quand on la voit aujourd’hui dévolue au président de la République, ça fait des catastrophes. Des gens le vivent avec la crise sanitaire et sociale. On voit l’état de la gauche qui est fragmentée, on n’a pas réussi à se mettre d’accord sur un projet. Ces présidentielles sont un piège."

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