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Le PS décide à l'unanimité d'organiser une primaire pour la présidentielle de 2017

Le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, a expliqué les modalités dans un point presse, samedi 18 juin.

Article rédigé par franceinfo
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Une affiche avec le logo du PS le 25 janvier 2014 à Frouard (Meurthe-et-Moselle), lors d'un meeting de la campagne des européennes. (MAXPPP)

Le Conseil national du Parti socialiste a décidé à l'unanimité, samedi 18 juin, d'organiser une primaire en vue de la présidentielle de 2017. Le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, en a expliqué les modalités dans un point presse organisé en fin d'après-midi.

Quelles sont les dates à retenir ?

Les candidatures devront être déposées du 1er au 15 décembre, puis le vote aura lieu les 22 et 29 janvier 2017, sauf si les communistes et les écologistes décidaient d'y participer.

Comment cette primaire va-t-elle se dérouler ?

Le patron du PS a d'abord affirmé que le déroulement de la primaire serait identique à celle de 2011, avec des débats télévisés et des meetings. Il a ensuite mis en évidence une différence importante : "Il n'y aura pas autant de votants que la dernière fois." "Je ne vois pas comment on pourrait l'obtenir. La primaire sera plus large, car en 2011, il n'y avait que les radicaux, mais la participation, je ne peux pas la garantir." Pour l'instant, on n'en sait pas davantage.

Qui pourra y participer ?

Comme annoncé vendredi, cette primaire regroupera donc le PS, le Parti radical de gauche et les déçus d'EELV, c'est-à-dire les écologistes progouvernement dispersés dans Ecologistes ! et l'Union des démocrates et des écologistes. Le "Parti socialiste décide d'organiser une primaire ouverte aux acteurs de la Belle Alliance populaire et (à) tous ceux qui soutiendraient la démarche", prévoit le texte soumis au parlement du parti.

Qui est déjà candidat ?

Jean-Christophe Cambadélis a précisé qu'il souhaitait un "débat fraternel" qui unira tous les votants "derrière le candidat qui gagnera cette primaire". Il a évoqué comme candidats possibles Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Gérard Filoche ou Marie-Noëlle Lienemann.

Mais pas François Hollande : Jean-Christophe Cambadélis laisse le soin au président de la République d'annoncer s'il est candidat ou non à sa succession. Le chef de l'Etat a prévu de se décider... en décembre. S'il est bel et bien candidat, ce sera la première fois qu'un président sortant de la Ve République se soumet à une primaire pour se représenter.

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