Présidentielle : à Saint-Denis, on prépare les bureaux de vote pour le grand jour
Dans les mairies, à deux jours du premier tour de l’élection présidentielle, on s'active pour que tout soit prêt à temps : les bureaux, les bulletins mais aussi les cartes d'électeurs et les procurations, sans oublier la sécurité. Reportage à Saint-Denis, en région parisienne.
J-2 avant le premier tour de l’élection présidentielle. Les bureaux de vote commenceront à être installés, ce vendredi, un peu partout en France. En attendant, les petites mains s'activent en mairie pour que tout soit prêt à temps.
À Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Matthieu Gallea a la lourde tâche d’organiser les élections, il est responsable du service civil à la mairie. Alors, forcément, à deux jours du scrutin, il court dans tous les sens pour fournir à temps les 45 bureaux de vote de la commune.
Trier, préparer, compter
Il nous emmène dans la salle de la résistance pour voir, au milieu de la pièce, "les 45 364 enveloppes qu'il a fallu compter pour qu'il y ait le nombre exact d'électeurs par bureau de vote". Il faut aussi préparer le matériel pour chacun des bureaux de vote : "des sacs poubelle, des affiches, un pack d'eau", détaille Matthieu Gallea qui précise que tout cela ne partira que dimanche matin dans les bureaux.
Il faut aussi trier les cartes d’électeurs non distribuées, travail fastidieux et titanesque : "On a envoyé plus de 45 000 cartes aux électeurs. On en a un 10 667 qui sont revenues. Donc on est en train de corriger tout cela", explique Matthieu Gallea. À côté, un agent est en train de trier ces cartes. Depuis le matin, plus de 1 000 cartes ont été rangées "par ordre alphabétique", indique-t-il. Ils ont hâte que ces élections se terminent.
C'est bien de faire partie de l'aventure mais c'est sûr que notre vie de famille est entre parenthèses.
Agent de mairie à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)à franceinfo
Il faut aussi penser à la sécurité. Des patrouilles de la police municipale et de la police nationale vont passer auprès des bureaux de vote. "À Saint-Denis, c’est une priorité mais on ne veut pas être alarmiste, précise Matthieu Gallea. C'est quelque chose qui reste présent sans que l'on soit obnubilé par cette question. Il faut que ça reste un moment démocratique". Reste à attendre les dernières procurations qui arriveront samedi par la poste et qu’il faudra noter à la main sur chaque liste d’émargement. "Ça c'est la plaie, lance Matthieu Gallea. D'autant que... ça recommence dans 15 jours !"
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