Cet article date de plus de deux ans.

Présidentielle 2022 : un électeur sur trois n'a pas voté à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Présidentielle 2022 : un électeur sur trois n'a pas voté à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines
Présidentielle 2022 : un électeur sur trois n'a pas voté à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines Présidentielle 2022 : un électeur sur trois n'a pas voté à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - A. Peyrout, E. Sizarols, T. Le Hec, Y. Saidani, C. Graziani
France Télévisions

L'une des villes où l'abstention au premier tour de l'élection présidentielle a été la plus forte est Mantes-la-Ville, dans les Yvelines. Près d'un électeur sur trois ne s'est pas rendu aux urnes, dimanche 10 avril. 

À Mantes-la-Ville (Yvelines), l'abstention est arrivée en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Elle a séduit plus d'électeurs que n'importe quel candidat : un sur trois ne s'est pas déplacé. La faute à une désillusion envers la politique. "Il y a des priorités. Je ne sais pas ce que la politique peut m'apporter. Jusqu'à présent, je n'ai pas vu trop de changements au fil des ans", affirme une habitante de Mantes-la-Ville.

Pour certains, voter est d'abord un devoir

Chez ceux qui se sont déplacés, certains disent comprendre cette défiance des citoyens envers les institutions. "Pour ceux qui sont inscrits et qui ne se sont pas déplacés, je pense que c'est parce qu'il n'y avait pas de candidat qui nous représentait vraiment", confie une passante. Mais d'autres sont bien plus sévères : pour eux, voter est d'abord un devoir avant même d'être un droit. Avec une abstention supérieure de 4 points au premier tour de 2017, on craint ici de la voir bondir encore plus au second tour, le 24 avril, comme c'était déjà le cas il y a cinq ans.

Cette abstention était très redoutée. Comment l'expliquer ? "Douze candidats, une campagne atone, pour ne pas dire 'pas de campagne' : on l'a vu, le président candidat est descendu dans l'arène très tardivement. Il n'y a pas eu de débat entre les douze candidats, la guerre en Ukraine a éclipsé les enjeux, notamment sur le quotidien des Français", liste le journaliste Cyril Graziani, présent sur le plateau du 12/13 de France 3, lundi 11 avril.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.