Présidentielle 2022 : Montebourg dit s'être "mal exprimé" sur le blocage des transferts d'argent vers les pays refusant de rapatrier les clandestins
"Ce sont les Etats qui sont en cause", a précisé le candidat de gauche, lundi soir, assurant ne pas vouloir cibler les personnes "qui envoient de l'argent dans leurs familles".
"J'ai compris que je m'étais mal exprimé." Le candidat à la présidentielle Arnaud Montebourg a regretté, lundi 8 novembre, une "incompréhension" après ses propos polémiques en faveur d'un éventuel blocage des transferts d'argent privé vers les pays qui refusent d'accueillir leurs ressortissants visés par une mesure d'expulsion.
"J'ai voulu viser les Etats, je ne souhaite pas toucher ces familles qui travaillent dur, envoient de l'argent dans leurs familles de l'autre coté de la Méditerranée", a-t-il insisté sur LCP.
.@montebourg revient sur sa proposition sur les transferts d'argent. "J'ai voulu dire : 'Maintenant il va falloir taper au portefeuille des États.", dit-il.
— LCP (@LCP) November 8, 2021
> "Je n'ai pas voulu viser les gens, j'ai voulu viser les États (...) Ce sont eux qui sont en cause."#AuditionPublique pic.twitter.com/fUIE4f7YMB
"J'ai ressenti beaucoup d'émoi, beaucoup d'émotion, chez mes propres amis, dans ma famille, certains pratiquent ce soutien, cette entraide par-delà les frontières. (...) Je me suis fait engueuler par des gens que j'aime", a indiqué l'ancien ministre socialiste de l'Economie.
"J'ai voulu dire : maintenant il va falloir taper aux portefeuilles, mais de qui ? Des Etats d'abord, ce sont les Etats qui sont en cause. Dans la recherche d'un rapport diplomatique, il est nécessaire que les Etats bougent", estime Arnaud Montebourg. "Le président de la République a proposé la restriction des visas, j'ai l'impression que ça ne fonctionne pas... ll n'y a pas de propositions sur le sujet, il faut en trouver une."
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