Présidence de la Commission européenne : un débat, cinq candidats

Quatre hommes et une femme, avec deux favoris pour la présidence de la Commission européenne : le socialiste allemand Martin Schulz et le conservateur luxembourgeois Jean-Claude Juncker. L'un juge prioritaire la lutte contre la fraude fiscale, alors que l'autre veut d'abord assainir les finances.

Tout au long de ce débat, le ton est courtois mais n'interdit pas les attaques. Le libéral belge Guy Verhofstadt, qui souhaite plus d'intégration européenne sur le modèle de Jacques Delors, lance la première : "Ce que j'ai entendu, c'est un ensemble de vieilles recettes qui n'ont pas fonctionné pendant cinq ans en Europe."

Ce jeudi 15 mai, un nouveau visage s'est fait remarquer : le Grec de la gauche radicale Alexis Tsipras veut "mettre un terme à cette politique catastrophique d'austérité, "retrouver les vraies valeurs de l'Europe, la cohésion sociale et la démocratie".

La seule femme de ce débat, l'écologiste allemande Ska Keller, prône le développement par l'économie verte, "pour créer des emplois durables, qui seront toujours là ddans plusieurs dizaines d'années et qui donnent une bonne qualité de vie à la population".