: Vidéo Municipales : Yannick Jadot dénonce un "front du déclin anti-climat contre les écologistes"
L'eurodéputé écologiste regrette que des alliances soient faites contre Europe Écologie-les Verts au second tour des élections municipales dimanche.
"Il y a maintenant le front du déclin anti-climat, anti-villes respirables, anti-transports collectifs contre les écologistes", a dénoncé Yannick Jadot, député européen Europe Écologie-Les Verts, jeudi 25 juin sur franceinfo, alors que le second tour des élections municipales a lieu dimanche.
"On a des maires de droite qui insultent nos électeurs à Lyon, qui appellent à Lille à voter pour la candidate socialiste, Martine Aubry, en disant 'les écolos sont des fous furieux'. Les Républicains se rétractent totalement dans un conservatisme qui est incompréhensible dans le monde d'aujourd'hui", a poursuivi Yannick Jadot. "Sûrement qu'il y en a qui agissent, je ne dis pas le contraire", a-t-il nuancé.
Quant à La République en marche (LREM), "c'est l'UDF d'avant, de Bayrou à De Villiers, ils se sont inscrits sur une pensée politique qui est à droite, une droite républicaine, et ils s'allient avec le RPR d'avant", a estimé le député européen. Invité de franceinfo mercredi, le délégué général de LREM Stanislas Guerini avait dénoncé la "fable complète" d'un "pseudo-front anti-écolo", qui aurait été mis en place par son mouvement avec la droite pour le second tour des municipales.
"Sacrément en retard" sur le glyphosate
L'eurodéputé est par ailleurs revenu sur le vaste accord d'indemnisation annoncé par le géant allemand de l'agrochimie Bayer pour un montant d'environ 10 milliards de dollars, dans le cadre du litige l'opposant à des milliers de plaignants aux États-Unis sur le Roundup, un herbicide à base de glyphosate produit par Monsanto.
"On a augmenté l'utilisation du glyphosate dans notre pays, on n'a même pas commencé à le baisser, quand aux États-Unis, Monsanto-Bayer sont prêts à payer 10 milliards pour les cancers qu'ils ont générés", a accusé Yannick Jadot. "Sur le glyphosate, souvenez-vous, il y a presque trois ans jour pour jour, le président de la République disait : 'Nous allons interdire le glyphosate, dans trois ans il n'y aura plus de glyphosate' (…) Je trouve que, là encore, on est sacrément en retard", a estimé l'écologiste.
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