Politique : les changements opérés par les maires écologistes
Une vague écologiste avait déferlé en juin dernier après les municipales. Quels ont été les changements opérés par les nouveaux maires EELV dans des villes comme Strasbourg (Bas-Rhin) et Tours (Indre-et-Loire) ?
Monument historique de Tours (Indre-et-Loire), le pont Wilson est devenu le pont de la discorde. Sitôt élu, le nouveau maire écologiste y a banni les voitures. La mesure est appréciée par les cyclistes, de plus en plus nombreux. Avant leur interdiction, 4 700 voitures empruntaient cet axe chaque jour. Face à la baisse de la fréquentation, une centaine de commerçants réclament sa réouverture. "Si on ne favorise pas le commerce en centre-ville, les gens vont aller à l'extérieur", craint Pascal Robert, cordonnier.
Révolution des mobilités
Le maire (EELV) Emmanuel Denis, lui, assume. Il veut même créer 40 km de pistes cyclables. "C'est le début d'une révolution des mobilités qui est nécessaire face au défi du dérèglement climatique", assure-t-il. À la fin de son mandat, il souhaite également que les cantines privilégient à 100 % les légumes bio et locaux. À Strasbourg (Bas-Rhin) aussi, certaines des premières décisions de la nouvelle maire écologiste, Jeanne Barseghian, font grincer des dents. Elle a notamment mis fin au stationnement gratuit, mais a aussi expérimenté les transports en commun gratuits pendant plusieurs samedis.
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