Municipales : un candidat UMP du Val-d'Oise accusé de mettre en location un pavillon insalubre
C'est ce que révèle l'hebdomadaire local "L'Echo". La maison se situe à Bezons. Sa locataire affirme également qu'il percevrait les aides au logement sans les soustraire du loyer.
Olivier Régis est candidat UMP à la mairie de Bezons, dans le Val-d'Oise. A quelques jours des élections municipales, l'hebdomadaire local L'Echo affirme que le candidat d'opposition est mis en cause par ses locataires. Ils affirment que son pavillon, qu'ils louent, n'est pas isolé et que "des traces d'infiltrations ont envahi murs et plafonds", écrit L'Echo.
"J'ai très froid l'hiver et c'est tout le temps humide. Il y avait un poêle à bois, mais il n'était pas aux normes et il a failli mettre le feu à la maison", raconte, à l'hebdomadaire, Nicole, 62 ans, l'une des colocataires. Du coup, la facture d'électricité a explosé puisqu'elle a été contrainte d'utiliser des convecteurs électriques.
Il percevrait les aides au logement sans les soustraire du loyer
Mais les accusations vont plus loin. La locataire affirme qu'Olivier Régis ne fournit pas de quittances de loyer et qu'il perçoit les aides au logement, auxquelles elle a droit, sans les soustraire du loyer. "Il me doit 1 868 euros de remboursement d'APL [aide personnalité au logement]", indique-t-elle.
Olivier Régis se défend et affirme à L'Echo qu'il s'agit d'un coup bas de dernière minute. Il se défend et affirme que les aides retenues correspondent à un marché conclu lors de la signature du bail : "Elle m'a proposé de racheter la cuisine équipée que j'ai installée et qui m'a coûté 3 500 euros", affirme-t-il. Ce que dément la locataire.
Il y a quelques jours, le candidat UMP a accusé le maire communiste de Bezons, Dominique Lesparre, d'occuper un "logement social neuf", a rapporté le site d'informations locales, VOnews.
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