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Municipales à Bondy : la maire sortante dépose un recours pour contester sa défaite et dénonce les "forces négatives" des politiques et des journalistes

Sylvine Thomassin dénonce aussi "l'indignité" des exultations des militants de droite victorieux et leurs "gestes obscènes", ainsi qu'un message privé qu'elle dit avoir reçu du président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde. 

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Paris
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Sylvine Thomassin, maire socialiste sortante de Bondy, n'a pas été réélue dimanche 28 juin 2020. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

La maire socialiste sortante de Bondy (Seine-Saint-Denis), Sylvine Thomassin, conteste sa défaite au second tour des élections municipales dimanche 28 juin, et annonce mercredi 1er juillet qu'elle a déposé un recours "pour faire annuler cette élection et faire éclater la vérité", indique-t-elle dans un long message publié sur son compte Facebook et relayé par France Bleu Paris.

Sylvine Thomassin assure avoir dû faire face à "tant de forces négatives" et règle ses comptes à la fois avec les "manoeuvres sans scrupule" et les "coups tordus" de son prédécesseur à la mairie (l'ancien maire socialiste Gilbert Roger devenu sénateur) et avec le parachutage de son rival de La France insoumise à l'élection, Sergio Coronado, ainsi qu'avec la publication d'un article "au titre racoleur" par le journal Le Parisien le dernier jour de la campagne.

"violence", "mysogynie", "calomnie"...

Sylvine Thomassin dénonce aussi, après les résultats du second tour et l'annonce de sa courte défaite, "l'indignité" des exultations des militants de droite victorieux et leurs "gestes obscènes", ainsi qu'un message privé qu'elle dit avoir reçu du président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde. "J’aurai tout vécu durant cette campagne", conclut Sylvine Thomassin, "d’un côté, la fierté et l’honneur de mener une équipe d’une grande qualité (…), de l’autre, la violence, la misogynie, la calomnie, l’insulte, la diffamation, la haine, les irrégularités, les malversations. De la politique, j’accepte les règles. Perdre en fait partie, écrit la maire sortante. Mais quand les projets sont mis au rebut, quand les règles et le droit sont piétinés, nous devons nous battre et seul l'arbitre peut sanctionner".

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