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Logement à Paris : pour Audrey Pulvar, "le gouvernement ne prend pas la mesure de l'impact d'AirBnB"

Audrey Pulvar, soutien d'Anne Hidalgo aux municipales parisiennes et présente sur l'une des listes de la maire sortante, était l'invitée de franceinfo samedi 2 novembre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Audrey Pulvar, soutien d'Anne Hidalgo aux municipales à Paris. (FRANCEINFO/RADIO FRANCE)

"Le gouvernement ne prend pas la mesure de l'impact d'AirBnB, sur la question du logement, dans des zones très tendues comme c'est le cas à Paris", a déclaré Audrey Pulvar samedi sur franceinfo. L'ancienne journaliste est aujourd'hui porte-parole de Paris en commun, plateforme de soutien à Anne Hidalgo. 

Le gouvernement refuse de restreindre le nombre de jours de location via AirBnB à Paris, et d'abaisser la limite légale de 120 nuits par an, comme le souhaite la municipalité en place. "Ce sont des dizaines de milliers de mètres carrés qui échappent à la location et à la possibilité pour des ménages de se loger à cause de ce dispositif", estime Audrey Pulvar.

Paris est en situation de forte tension sur l'immobilier, il nous semble donc absolument anormal de ne pas pouvoir agir fortement.

Audrey Pulvar

à franceinfo

Le ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, a annoncé cette semaine l'instauration du décret instaurant l'obligation pour AirBnB de remettre aux mairies qui le souhaitent la liste des logements loués via la plateforme. Pour Audrey Pulvar c'est "une partie de la solution", mais celle qui est en deuxième position sur l'une des listes d'Anne Hidalgo pour 2020 insiste sur la nécessité d'abaisser le nombre de nuitées autorisées.

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