Hidalgo "potiche", NKM "opération marketing" : le chef de la droite parisienne se lâche
Dans une interview au "Parisien", Jean-François Legaret évoque les élections municipales de 2014 dans la capitale.
Jean-François Legaret attaque fort, au risque de déraper. Dans une interview au Parisien daté du 1er février (article payant), le chef des élus UMP au Conseil de Paris évoque les prochaines échéances municipales de 2014, et en profite pour tacler plusieurs personnalités, de droite comme de gauche.
Principale cible : Anne Hidalgo, première adjointe de Bertrand Delanoë et candidate déclarée à sa succession. Pour Legaret, "elle n'a ni la personnalité ni l'autorité naturelle de Delanoë. (...) La règle qu'on lui a imposée et qu'elle a acceptée c'est 'Sois belle et tais-toi' ! (...) Elle n'est que la voix de son maître et pendant douze ans, elle a accepté de jouer les potiches." Rien de sexiste dans cette analyse, assure l'élu. La preuve ? Son soutien à Valérie Pécresse lors des élections régionales. "Elle, elle n'a pas un tempérament à jouer les potiches", lance-t-il.
L'édile ne semble pas non plus emballé par une candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet à la mairie. "Le fait de ne pas être parisienne n'est pas vraiment un atout", explique-t-il, avant d'indiquer qu'il préfère François Fillon ou Jean-Louis Borloo pour le poste. Même si ce dernier n'est pas élu de Paris ? "Oui. (...) Sa candidature, on en parle depuis longtemps... NKM, ça vient de sortir. Ça ressemble beaucoup à une opération de marketing." L'intéressée appréciera.
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