Il fallait s'y attendre après leurs résultats aux législatives 2017. Les Républicains, le PS, EELV... Tous doivent faire des économies.
C'est une double peine dont les partis traditionnels se seraient bien passés. Moins ils ont de députés et d'électeurs, moins ils ont d'argent, car l'État se base sur les résultats des législatives pour fixer la dotation versée aux partis pendant cinq ans. Les Républicains ont perdu la moitié de leurs élus. Résultat : un manque à gagner de 25 millions d'euros pendant cinq ans.
Vers des licenciements ?
Or, le parti est lourdement endetté : 55 millions d'euros. Il a déjà baissé d'un quart ses effectifs, rogne sur toutes les dépenses. Aujourd'hui, la vente du siège n'est plus un sujet tabou. "On a un siège qui vaut entre 45 et 55 millions d'euros donc la question se pose clairement", explique Daniel Fasquelle, trésorier LR. Pour le Parti socialiste, c'est encore pire. Il touchera 90 millions de moins que sur le précédent quinquennat. Malgré l'absence de dettes, la vente ou l'hypothèque du siège de la rue Solférino ne fait plus aucun doute. Les salariés craignent surtout un plan social. Des dizaines de collaborateurs pourraient être licenciés à la rentrée. Dernière victime, EELV qui n'a plus aucun député. Son siège parisien a déjà été vendu, sur les neuf salariés qui restent, cinq sont en cours de licenciement
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