Législatives 2022 : la gauche espère sceller son union avant la fin de la journée
Les négociations se poursuivent, mardi 3 mai, entre la France Insoumise, le Parti socialiste et le Parti communiste. Le journaliste Alexandre Peyrout, présent au siège de la France Insoumise, fait le point à la mi-journée.
Si l'accord entre la France Insoumise et le Parti communiste est en bonne voie, les négociations se poursuivent avec le Parti socialiste, mardi 3 mai. "Ce qui coince, c'est [d'abord] la notion de désobéissance aux traités de l'Union européenne, chère à la France insoumise mais qui gêne le Parti socialiste. Il y a aussi en débat aujourd'hui la question de la répartition des circonscriptions", rapporte le journaliste Alexandre Peyrout, en duplex depuis le siège du parti de la France Insoumise, mardi 3 mai.
Date anniversaire de l'élection du Front Populaire, en 1936
Les socialistes espèrent obtenir davantage que la soixantaine de circonscriptions qui leur a été proposée par les Insoumis, afin de "garder leur groupe propre à l'Assemblée nationale, pour ne pas passer comme les perdants de ce grand accord à gauche", détaille le journaliste. Les discussions vont se poursuivre tout au long de la journée avec l'objectif de trouver un accord avant la fin de la journée. " [Les partis] veulent capitaliser sur cette date symbolique du 3 mai, puisqu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de l'élection du Front Populaire, en 1936", conclut Alexandre Peyrout.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.