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Vidéo Européennes : à Lille, Valls défend sa "politique de gauche"

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Européennes : Valls défend sa "politique de gauche" (Marine Marck - France 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Le Premier ministre a tenu son premier meeting de campagne, jeudi 15 mai, en présence de Martine Aubry.

"On ne fait pas de l'austérité !" Manuel Valls a tenu, jeudi 15 mai, son premier meeting de campagne pour les élections européennes, à Lille, ville dirigée par Martine Aubry. En présence de l'ex-première secrétaire du PS, et face au nouveau patron de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis, le Premier ministre a défendu l'action du gouvernement. Et il s'est comparé, en creux, à Pierre Mauroy "qui a remis la France sur les rails" avec le tournant de la rigueur en 1983.

"La politique que mène ce gouvernement, c'est une politique pour le redressement de notre pays, pour la justice sociale, pour l'emploi. C'est une politique de gauche", a déclaré le Premier ministre. "Et elle sera d'autant plus efficace qu'elle s'inscrira elle-même dans une Europe à gauche."

Sortir de l'euro, c'est "se tirer une balle dans le pied"

"La France ne doit pas donner l'image d'une extrême droite qui arriverait en tête !", a-t-il lancé. Il a averti du scénario d'un retour au franc défendu par le FN. Selon le chef du gouvernement, cela reviendrait  "à se tirer une balle dans le pied" : "la dette, l'inflation exploseraient" et les impacts seraient "immédiats" sur les revenus "des couches populaires".

"On ne fait pas de l'austérité, quand on définit des priorités, on consolide notre pacte républicain !", a lancé le Premier ministre, citant les créations de postes dans l'Education nationale, la police ou la justice.

Chahuté par les intermittents

Peu nombreux, des intermittents du spectacle ont réussi à perturber le début du premier meeting du Premier ministre. Il a alors modifié l'entame de son discours, comme l'a montré BFMTV. "C'est avec ce gouvernement que nous sauverons les intermittents du spectacle parce que la culture, c'est la vie et que l'Etat, le gouvernement et la majorité doivent continuer à les aider. Il n'y a pas besoin pour cela de venir interrompre un meeting démocratique", a-t-il déclaré.

Juste avant, Martine Aubry a salué le "courage" de Manuel Valls. "Je crois qu'il faut le dire car ce n'est pas évident, ce n'est pas évident tant lourde est ta tâche". "Ce n'était pas évident de se lancer dans cette campagne quand on a déjà à redresser la France et tu l'as fait", alors que le Parti socialiste est devancé dans les sondages par le FN et l'UMP.

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