Transition énergétique : un argument "important mais pas capital dans le choix de vote" aux élections européennes, selon un étude
À moins de deux mois des élections européennes, un sondage de l'Institut CSA pour Engie publié jeudi 11 avril montre que 53% des Européens interrogés estiment que la transistion énergétique est un argument "important" mais "pas capital dans le choix de vote" lors du scrutin européen. Ils ne sont que 24% à le juger prioritaire, et au contraire, sont 15% à le juger secondaire.
La transition énergétique sera un argument bien plus important dans le choix de liste en Roumanie (prioritaire pour 34% des Roumains interrogées), en Italie (32%), au Portugal (27%) et en Espagne (26%). À l'inverse, il sera moins important chez les électeurs allemands (18%), néerlandais (16%) et belges (13%). En Belgique, le sujet est même secondaire pour 29% des belges interrogés.
En France, la tendance est dans la moyenne : le sondage révèle que 50% des personnes interrogées pensent que l'argument transition énergétique est important mais pas prioritaire dans leur choix de vote. Ils sont 22% à le trouver prioritaire et 19% à le penser secondaire.
Méthodologie : le sondage s'appuie sur un échantillon de 10 000 personnes, âgées de plus de 18 ans, issues de 10 pays européens (France, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Royaume-Uni, Pologne, Pays-Bas, Belgique, Roumanie), interrogées entre le 7 et le 11 mars, via un questionnaire auto-administré en ligne sur panel d'une durée de 5 minutes, avec des résultats redressés pour tenir comptre du poids de chaque pays sur l'ensemble du territoire européene.
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