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"En arrivant ils m'ont demandé si j'étais assistante parlementaire" : les nouveaux députés découvrent le Parlement européen

Les élus ont été accueillis au Parlement européen à Bruxelles, où ils ont dû remplir plusieurs formalités.

Article rédigé par Joana Hostein - Édité par Noémie Bonnin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Vue de l'hémicycle du Parlement européen de Bruxelles. (LUCCIONI / MAXPPP)

Des stands ont été installés provisoirement mardi 28 mai au sein du Parlement pour accueillir les nouveaux eurodéputés, élus au scrutin du 26 mai. Photo d'identité, inscription pour obtenir des bureaux dans le bâtiment... Manon Aubry, tête de liste La France insoumise vient de terminer ces différentes formalités. "En arrivant au village d'accueil, ils m'ont demandé si j'étais assistante parlementaire. La preuve que quand on est une jeune femme, ce n'est pas une évidence que l'on puisse être élue. La prochaine fois, je viendrai avec mon costard cravate et quelques années de plus", raconte dans un sourire la nouvelle élue.

Toutes et tous prennent leurs marques, beaucoup n'ont jamais siégé à Bruxelles. Quasiment les trois quarts des 74 eurodéputés français sont de nouveaux venus dans l'hémicycle.

"Tour de Babel"

Fabienne Keller, élue sur la liste Renaissance, est attablée avec ses nouveaux assistants. L'ancienne maire de Strasbourg n'est pas convaincue par l'esthétisme des bâtiments Bruxellois : "Franchement, les bâtiments de Strasbourg sont beaucoup plus beaux. Mais tout de suite, on est dans la tour de Babel, on entend des langues très différentes. C'est l'Europe pour laquelle il faut dessiner un projet pour nos concitoyens."

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM, la rejoint. Elles doivent toutes les deux rencontrer leurs partenaires roumains, allemands, espagnols, pour définir la stratégie du nouveau groupe centriste. Elles espèrent que ce dernier puisse jouer un rôle central dans la future coalition au Parlement européen.

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